Danse: ONE SHOT de Ousmane Sy

Hommage vibrant au chorégraphe Ousmane Sy avec la représentation de sa dernière création : « One Shot » dans le cadre du Festival Suresnes cités danse. Une épopée où les femmes y sont les héroïnes.

« One Shot » voit le jour dans un contexte singulier au printemps 2020, en plein confinement. Une singularité que l’on retrouve dans une création qui se veut être le manifeste d’une fureur de vivre par la danse à l’heure où notre salon n’est plus que la seule piste de danse autorisée. Le ton est donné avec un casting exclusivement féminin et résolument puissant. Issues de la compagnie Paradox-sal, fondée par Ousmane Sy en 2012, avec en invitée Linda Hayford du collectif FAIR[E], (à la tête du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne), les performeuses se partagent la scène pour y affirmer leur unicité par ce langage universel qu’est la danse, enrichit de multiples influences de la house à l’afrobeat. Une soirée qui s’annonce riche en surprises et en émotions pour cette 29e édition du Festival.

Ousmane Sy et le festival suresnois relèvent d’une histoire de cœur longue de 20 ans. Le chorégraphe y décroche, en effet, son premier contrat professionnel dans le spectacle Macadam, Macadam, de Blanca Li qui scelle son amitié avec Olivier Meyer, directeur du Théâtre de Suresnes.

Distribution
Avec Emilie Bataille, Allauné Blegbo, Selasi Dogbatse, Valentina Dragotta, Nadia Gabrieli Kalati, Cintia Gotilin, Linda Hayford, Anaïs Imbert-Cléry, Odile Lacides, Cynthia Lacordelle, Audrey Minko, Stéphanie Paruta, Marina De Remedios

Chorégraphie Ousmane Sy
Musique DJ Sam One
Création lumières Xavier Lescat
Son et arrangements Adrien Kanter

Mentions de production
Commande et production Théâtre de Suresnes Jean Vilar / festival Suresnes cités danse 2021
Production déléguée CCNRB
Avec le soutien de Cités danse connexions et All 4 House
Résidence Théâtre de Suresnes Jean Vilar.

Avec France 3.

Edouard Glissant: Pour l’opacité

Comment connaître l’autre?

Edouard Glissant:

Questions

  1. Discutez transparence et hierarchie
  2. “Pour ce qui est de mon identité, [..] j’accepte qu’elle me soit par endroits obscure […].’ Est-ce un sentiment connu? Avez-vous parfois le sentiment de ne pas vous comprendre ou connaître complètement? Donnez des exemples concrets.
  3. Quels sont les bienfaits de l’opacité pour les individus, puis pour les communautés?
  4. Qu’apprend-t-on sur Victor Segalen? Quelle serait une des raisons de sa mort inexpliquée?
  5. Créez une carte-concept (Concept Map) expliquant les relations entre les concepts de transparence et d’opacité.

José Antonio Bowen, Concept Map

‘A concept map allows us to visualize a series of ideas and try to see how they connect to and influence each other.’ Exemple:

concept_map_image Pour aller plus loin sur Edouard Glissant et son oeuvre:

Césars 2019

Césars 2019 : « Jusqu’à la garde » et « Shéhérazade » triomphent

Le film de Xavier Legrand, qui traite des violences conjugales, et l’histoire d’amour à Marseille de Jean-Bernard Marlin sont au sommet du palmarès.

Publié le 22 février 2019 à 23h03 – Mis à jour le 23 février 2019 à 10h07

Jusqu’à la garde de Xavier Legrand, qui traite du sujet des violences conjugales, est le grand vainqueur de la cérémonie des Césars 2019, qui s’est déroulée vendredi 22 février à Paris. Le long-métrage, qui faisait figure de favori avec dix nominations, est reparti avec quatre prix : meilleur film, meilleure actrice pour Léa Drucker, meilleur montage et meilleur scénario.

Le réalisateur a estimé, pendant la soirée, qu’il « serait temps de penser » aux victimes « à un autre jour que le 25 novembre », Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Léa Drucker, très émue, a aussi, appelé à réagir et elle a rendu hommage aux personnes qui sont dans la situation de Miriam – l’héroïne du film – ainsi qu’aux militantes féministes.

Alex Lutz a obtenu quant à lui la récompense du meilleur acteur pour son rôle dans Guy, qu’il a également réalisé et dans lequel il s’est vieilli de trente ans pour incarner une ancienne gloire de la chanson. « Je suis très impressionné (…) chaque volute et chaque cabossage de ce César me font penser à un parcours », a-t-il dit ému en recevant le prix.

Le cinéaste Jacques Audiard, 66 ans, a reçu le César de la meilleure réalisation pour Les Frères Sisters, un western franco-américain avec Joaquin Phoenix, Jake Gyllenhaal et John C. Reilly. « Je suis ému (…)J’admire mes confrères et mes consœurs. Si je fais du cinéma, c’est parce que vous en faites », a-t-il déclaré.

« A tous les gens qui galèrent »

Shéhérazade, histoire d’amour à Marseille entre un caïd et une jeune prostituée, a reçu la statuette du meilleur premier film, tandis que ses deux interprètes principaux, Kenza Fortas et Dylan Robert, ont été récompensés par ceux des meilleurs espoirs féminin et masculin. « Je dédie ce film à tous les gens qui galèrent », a lancé le réalisateur, Jean-Bernard Marlin. Pour Shéhérazade, tourné avec des interprètes non professionnels, il a fait huit mois de castings sauvages dans des foyers de la cité phocéenne ou à la sortie des prisons.

Lire la critique « Shéhérazade », l’amour en péril à Marseille

Karin Viard a pour sa part reçu le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour son interprétation dans Les Chatouilles« Je tenais beaucoup à ce rôle, j’avais vraiment envie de faire partie de cette histoire », a-t-elle expliqué en recevant sa statuette.

A propos de son interprétation d’une mère dure, doutant des abus sexuels subis par son enfant, elle a décrit un « rôle épouvantable de mère si toxique qui condamne sa fille une deuxième fois en ne l’écoutant pas, en ne voulant pas la croire ».

Cinéma « plus indépendant et plus libre »

La 44e cérémonie de récompenses du cinéma français s’est déroulée sous les yeux du comédien et réalisateur américain Robert Redford, qui a reçu un César d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.

La présidente de la cérémonie, la Britannique Kristin Scott Thomas a, elle, rendu un hommage : « Vous m’avez permis, moi, étrangère, de devenir actrice (…). Vive le cinéma français. » « J’ai bien l’intention de continuer à vos côtés, oui, même avec ce Brexit », a-t-elle par ailleurs plaisanté.

« Tous ici nous aimons ce cinéma-là, un cinéma plus indépendant et plus libre que partout ailleurs, des films courageux, ambitieux, inattendus (…). vous pouvez être fiers de la diversité de vos productionsIl est vrai que je crains d’être retenue à la frontière avec ma panse de brebis farcie, mes stocks de jelly et mes disques d’Elton John, mais ce soir je suis là. »

Le palmarès complet

  • Meilleur film Jusqu’à la garde
  • Meilleur réalisation Jacques Audiard, pour Les frères Sisters
  • Meilleure actrice Léa Drucker dans Jusqu’à la garde
  • Meilleur acteur Alex Lutz, dans Guy
  • Meilleure actrice dans un second rôle Karin Viard dans Les Chatouilles
  • Meilleur acteur dans un second rôle Philippe Katerine dans Le Grand Bain
  • Meilleur scénario original Jusqu’à la garde, de Xavier Legrand
  • Meilleur premier film Shéhérazade de Jean-Bernard Marlin
  • Meilleur espoir féminin Kenza Fortas pour Shéhérazade
  • Meilleur espoir masculin Dylan Robert dans Shéhérazade
  • Meilleur documentaire Ni juge, ni soumise, de Jean Libon et Yves Hinant
  • Meilleur film étranger Une affaire de famille, d’Hirokazu Kore-eda
  • Meilleure adaptation Andréa Bescond, Eric Métayer pour Les Chatouilles
  • Meilleur film d’animation long-métrage Dilili à Paris, réalisé par Michel Ocelot et produit par Christophe Rossignon et Philip Boëffard
  • Meilleur film d’animation court-métrage Vilaine fille, du réalisateur Ayce Kartal
  • Meilleurs costumes Pierre-Jean Larroque pour Mademoiselle de Joncquières
  • Meilleurs décors Michel Barthélémy pour Les Frères Sisters
  • Meilleur montage Yorgos Lamprinos pour Jusqu’à la garde
  • Meilleur musique originale Vincent Blanchard, Romain Greffe pour Guy
  • Meilleur son Brigitte Taillandier, Valérie De Loof et Cyril Holtz pour Les Frères Sisters
  • Meilleure photographie Benoît Debie pour Les Frères Sisters

Source: https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/02/22/cesars-sheherazade-meilleur-premier-film-et-meilleurs-espoirs_5427142_3246.html

Podcasts

Festival de podcasts : dix émissions incontournables sélectionnées par la rédaction

Musique, économie, voyages… la rédaction partage ses coups de cœur éclectiques à l’occasion de la première édition du Paris Podcast Festival.

LE MONDE |  • Mis à jour le  |

Les podcasts envahissent la scène. Un premier festival de ces contenus audio diffusés sur Internet, avec un succès grandissant, se déroule de vendredi 19 à dimanche 21 octobre, à Paris. Cette première édition du Paris Podcast Festival est organisée à la Gaîté-Lyrique. Au programme : écoutes en avant-première, enregistrements en public, rencontres et ateliers avec des créateurs, tables rondes et conférences.

Un jury professionnel décernera également des prix dans cinq catégories : fiction, documentaire, création sonore et musicale, conversation, francophonie. Enfin, le public désignera son propre lauréat. La rédaction du Monde partage ses coups de cœur éclectiques et forcément subjectifs de podcasts pour toutes les envies.

  • Voyages : « Les Baladeurs »

Par Les Others ; toutes les deux semaines ; durée : 30 minutes ; écouter

Si vous avez des envies d’ailleurs, ce podcast peut être dangereux. C’est plus qu’une invitation au voyage, c’est un départ. On y suit une surfeuse dans les vagues géantes de Nazaré, un photographe animalier sous les aurores boréales du Grand Nord, un cycliste lancé péniblement sur les 1 300 kilomètres de la plus haute route du monde, entre la Chine et le Pakistan… Un concentré d’aventures dépaysantes contées avec talent et passion, où l’on apprend autant pourquoi il est important de savoir faire une bonne mayonnaise que comment dormir au mieux le long d’une paroi glacée à la frontière sino-kirghize. Si, si, ça peut être utile.

  • Témoignages : « PMA hors la loi »

Par France Culture ; six épisodes ; durée : 28 minutes ; écouter

Adila Bennedjaï-Zou, célibataire de 43 ans, n’a pas le droit de concevoir son enfant par procréation médicalement assistée (PMA). Elle va défier la loi. Et raconter son aventure dans un podcast en six épisodes. Elle en fait une sorte de journal intime dans lequel elle raconte son parcours chaotique pour faire un bébé toute seule, en y mêlant les témoignages poignants d’autres femmes et d’autres couples.

  • Jardins : « Bons plants »

Par Binge Audio et Upian ; toutes les deux semaines ; durée : 20 minutes ; écouter

Interroger notre rapport à la nature en ville. C’est le projet du podcast Bons plants, réalisé par le journaliste Thibaut Schepman, qui a lancé au début d’octobre la deuxième saison de ces balades sonores bimensuelles. Dans des épisodes d’une vingtaine de minutes, le journaliste peint le portrait de « gens qui jardinent avec une approche intéressante, un parcours particulier et un sens écologique », confiait-il récemment à Libération. Lors de la première saison, on a ainsi découvert et entendu, les poules de Sonia, les oiseaux de Serge, le microjardin de Joseph… Pour cette nouvelle saison, le projet est aussi de proposer des émissions thématiques, avec une émission de lancement sur le compost en ville, agrémentée de conseils pratiques.

  • Egalité femmes-hommes : « Un podcast à soi »

Par Arte Radio ; onze épisodes ; durée : 50 minutes ; écouter

« Pourquoi êtes-vous devenue féministe ? » C’est avec cette question que la journaliste Charlotte Bienaimé a ouvert ce podcast au titre très « woolfien » il y a déjà un an, afin d’interroger les notions de genre, d’égalité et de féminismes tous les premiers mercredis du mois. En 2017, le premier podcast posait la question du « sexisme ordinaire en milieu tempéré ». Un an et une dizaine d’épisodes plus tard, après la vague salvatrice du mouvement #metoo, la journaliste choisit d’aborder le problème des difficultés de la justice face aux violences faites aux femmes.

  • Nostalgie : « Stockholm Sardou »

Par Stockholm Sardou ; toutes les deux semaines ; durée : 1 h 30 ; écouter

Les Anglo-Saxons ont leurs podcasts sur David Bowie ou Michael Jackson, la France a son podcast d’obsédés de Michel Sardou. Car, qu’ils le veuillent ou non, tous les Français sont des enfants de celui que le duo de présentateurs appelle tendrement « Michel ». Il y a quelque chose d’étrangement obsessionnel, de quasi-dada, à disséquer ainsi l’interminable discographie du chanteur des Lacs du Connemara, mais on aurait tort d’y voir une simple posture ironique, tant Stockholm Sardou déborde d’amour et d’érudition.

  • Récit : « Transfert »

Par Louie Média pour Slate.fr ; toutes les deux semaines ; durée : 30 minutes ; écouter

Il y a forcément eu un moment, dans votre vie, qui a changé votre façon de voir les choses, ou vous-mêmes. Dans chaque épisode de Transfert, une personne vous raconte sans filtre cet événement, anodin ou extraordinaire, souvent passionnant, qui pousse toujours à réfléchir.

  • Musique : « The Undersiders »

Par Engle ; huit épisodes ; durée : 20 minutes ; écouter

Comment les barons de la drogue ont influencé le rap américain dans les années 1980-1990 à Los Angeles, New York, La Nouvelle-Orléans… Huit épisodes de vingt minutes environ, voix un peu caricaturale, mais ambiance Scarface, coke and rap, gros deal, coups bas, meurtres, prison, rédemption. Bref, les cadors du rap actuel (Jay-Z, Eminem, Dr Dre, Suge Knight and Co…) ont tous côtoyé de près ou de loin les gros bonnets de la drogue (Michael Harris aka « Harry O. », Calvin « Klein » Bacote, Kenneth « Supreme » McGriff, etc.).

  • Cultures afro : « Le Tchip »

Par Binge Audio ; toutes les deux semaines ; durée : 45 minutes ; écouter

Afroculture, afroféminisme, appropriation culturelle, vous êtes familiers ? Si oui, ce podcast est pour vous. Si ce n’est pas le cas, ce podcast est aussi pour vous. Mèl, Kévi et François explorent les cultures noires, et c’est passionnant.

  • Actu éco : « Splash »

Par Nouvelles Ecoutes ; toutes les deux semaines ; durée : 25 minutes ; écouter

OK, c’est fait par un prof d’éco. Mais donnez-lui une chance : il explique simplement les questions qu’on se pose tous et auxquelles personne ne répond. Pourquoi le cannabis n’est pas légal ? Les labos pharmaceutiques font-ils de l’argent sur le dos des malades ? Etienne Tabbagh explique.

  • Romance : « L’Amour à Groix »

Par Radio Monobloc ; un épisode ; durée : 32 minutes ; écouter

« Voilà, la petite histoire. » Port-Lay, sur l’île de Groix, au large de Lorient, est connu pour être le plus petit port d’Europe. C’est aussi un endroit un peu magique où, à toutes les époques, des gens qui n’avaient aucune raison de se croiser se sont rencontrés et, parfois, sont tombés amoureux.

C’est ce qui s’est passé pour les parents d’Amélie Perrot, qui revient dans ce podcast du collectif Radio Monobloc sur les lieux auxquels elle doit d’être née. Elle y découvre qu’elle n’est pas la seule personne dont l’existence est intimement liée à celle de ce minuscule port breton.